Les Sages Du Temps
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Les Sages Du Temps

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 Petit, mal fait, texte

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Umbriellan
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MessageSujet: Petit, mal fait, texte   Petit, mal fait, texte Icon_minitimeMer 2 Déc - 0:23

Il riait, il était content.
Avec des amis il avait fait une petite fête, tout le monde était ravi. Il dansait avec une amie, comme tant d'autres couples et ils souriaient, riaient ou se regardaient avec amour et passion.

Il tournait, il tournait, la danse l'exigeait et il aimait ça, tout lui plaisait en cette soirée de festivités.
Il tournait, il tournait, sa compagne aimait ça, tout n'était que joie.
Il tournait, il tournait... et il a vu son reflet. Le monde devenait alors noir, le temps s'arrêta et il ne resta plus que lui et son reflet.


Dans le néant où le temps s'arrêtait, où le sol et le ciel ne faisaient qu'un, où tout était plat deux être se fixaient. Éloignés de vingt pas, ils se regardaient droit dans les yeux. Nul n'aurait pu les différencier, qui était l'humain ? qui était l'autre ? Vêtus d'habit de bal, un espèce d'ancêtre du smoking, plus chevaleresque et romantique, plus ancien que cette tenue si ordinaire de nos jours. Leurs yeux étaient différentiables cependant, une paire regardait l'autre avec mépris, l'autre avec une stupéfaction mêlée à de la peur.

La Némésis était concentrée, presque furieuse, elle le regardait de haut mais lui disait en souriant:
"Vincent*, Vincent*, Vincent*... que fais-tu donc ? Dis-le moi, s'il te plaît.
-Mais je m'amuse. N'en aurais-je pas le droit ?
-Pourquoi pourrais-tu l'être ? Tu n'as pas oublié ton passé, ni tes souffrances que je sache, je te les aurais déjà rappelés. Changerais-tu par hasard ?"

La voix n'avait pas de timbre particulier, c'était la sienne, mais le ton n'étant en rien de lui. L'entendre encore et encore ne permet pas de la décrire, c'était comme si celui qui avait cette voix était un être né dans les ténèbres, dans le mal, comme un démon qui susurre.
Essayant de ne pas trembler, l'humain tente de le calmer doucement, malgré l'aura de l'autre, qui comme la mer allait et venait en fonction de son humeur.

"Je ne change pas, ne t’en fais pas. Je prends juste du bon temps, tout comme toi devant l'ordinateur quand je te laisse la place.
-Je prenais du bon temps, certes. Je volais par-ci, je fraternisais par-là, quelques traîtrises indirectes et toutes ces pauvres personnes ne voulant qu'avoir des gestes violents et des paroles injurieuses envers moi, mais qui ne pouvaient se venger. Quelle merveille de façonner toute cette colère, cette haine... le mets le plus délicat que j'ai cultivé... Cependant ! Depuis quelques temps nous avons rencontré de nouvelles personnes et depuis lors, dès qu'elles apparaissent tu reprends le contrôle. Ma Liberté était restreinte à l'informatique et à internet, rajouter des barrières, voilà une chose bien répugnante.
-Depuis quand t'intéresses-tu à moi ?
-Voilà une question bien inutile. Je te suis depuis le début et je regarde et écoute plus que toi. Être heureux ne te convient pas, ton teint devient plus... vivant, les marques du temps s'effacent, mais regarde-toi dans un miroir ! Tu ressembles de plus en plus à un être vivant et toutes ces joies te font ressembler à un humain. Tu m'écœures, moi, ton reflet, ton autre personnalité, celui que tu as oublié de mentionner quand tu dis avoir un esprit scindé ! Tu m'oublies ton autre toi. Moi qui te permets de ne plus te sentir humain, de te soulager de la plupart de tes sentiments. C'en est trop ! Mon verdict est sans appel, je t'enlève d'autres émotions ainsi que d'autres choses ici et là, et je t'offre un présent: je te rafraîchirais la mémoire, en sa totalité tu la revivras, image, son et odeur; de plus tu auras la chance de revivre tout cela dès que tu te sentiras heureux. J'espère que ce cadeau te rend... heureux, il sourit."

La lumière revenait, la Némésis se remit à sa place dans le miroir, le temps reparti de plus belle et les personnes réapparaissaient.
Tous étaient ravis, beaucoup dansaient, tous souriaient.
Tous sauf un, il avait le teint pâle et les yeux, cernés par le temps, avaient un regard livide. Il aurait voulu pleurer, mais il ne le pouvait, il aurait voulu oublier, mais il ne le devait...


[fin de la première scène]


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MessageSujet: Re: Petit, mal fait, texte   Petit, mal fait, texte Icon_minitimeMer 2 Déc - 18:44

Il danse, il danse le regard droit sur sa compagne, droit dans ses yeux aux éclats de bonheur. Elle lui sourit avec tout son amour, il détourne les yeux, inquiète elle pose sa main droite sur son visage devenu crispé. Après une seconde d'hésitation il secoue la tête, lâche sa compagne et d'un pas pressé il sort par l'une des portes-fenêtres grandes ouvertes. Quelques personnes s'étaient aperçues de la scénette, s'interrogeant sur ce départ précipité en forêt, alors que la demoiselle restait seule au milieu du bal. Cette dernière commence à poursuivre son cavalier, en courant malgré sa robe, en ignorant ce qui se tramait.

Il court, se fraie un chemin dans les branches et les buissons, il fuit, il a peur. Il voudrait que sur ses joues perlent quelques larmes, il voudrait pleurer pour lui, pleurer pour les autres. Il arriva soudain dans un bosquet, une place en forêt, il n'y avait qu'un arbre accoudé à un banc d'un côté et un pont de l'autre. Plus haut dans le ciel étoilé la Lune d'un éclat bleuté brillait et l'éclairait. Il s'assit sur le banc et il constata l'état de ses habits et de sa peau griffés par les buissons, puis il resta là et essaya de se vider de toutes ses pensées.


"Pourquoi as-tu couru ? Le mal n'est pas à l'extérieur, mais en toi, se moquait la Némésis revenu. Tu fuis lâche ! La peur te paralyse, tu ne vaut rien, tout comme tes parents, tout comme ta famille !"
La Némésis éclatait de rire, puis reprit un sérieux des plus mauvais:
"Si tu veux courir, soit ! mais je t'arrache encore une chose pour te montrer que le pouvoir m'appartient."
Il lui prit violemment d'une main la tête par les cheveux et la tira pour la redresser.

Elle courait, elle aussi dans la forêt, son chemin avait déjà été tracé, mais les branchages cassés lui brûlaient les joues et des racines la faisaient tomber. Son esprit était tellement occupé qu'elle ne pensait qu'à son cavalier. Elle s'arrêta, la tête basse, elle s'imagina qu'elle était la cause de tout cela, elle s'apprêta à reculer mais elle repartit en direction du fuyard trop inquiète pour lui. Au bout de quelques minutes elle entrevit son amour, elle ralentit alors et de ses mains écarta les branchages, il était assis, la tête entre ses mains.

Elle s'approcha et d'une petite voix elle l'appela par son prénom, celui-ci surprit releva la tête et il allait lui demander ce qu'elle faisait là, mais il ne termina pas sa phrase en voyant l'état de la demoiselle. Il enleva sa veste égratignée pour lui mettre sur les épaules, puis la fit s'asseoir. La jeune femme essaya de l'interroger avec douceur, mais celui-ci lui disait avec cette même tendresse que tout venait de s'arranger et il l'a réconforta encore et encore, même lorsqu'elle se blottit contre lui. Leur dialogue était celui d'amant, les deux s'aimaient profondément mais aucun des deux n'osait le dire concrètement.

Il lui mentait, lui ! Il l'aime et pourtant il ne lui a pas dit un mot. Pas un mot sur cette Némésis aux pouvoirs étranges, ni sur son œil droit désormais aveugle. Il se sentait coupable, alors que la Lune essayait de le bercer, que son amour le serrait et lui disait les mots les plus doux à entendre. Mais désormais il ne comprenait plus ses sentiments, il les trouvait détestables. Il se détestait pour ce nouveau vide en lui et la colère commença à l'envelopper, tel un voile noir qui doucement se cousait. Un feu commença à grandir en lui, la vengeance, la haine, la destruction total de celui qu'il haïssait commença à le ronger, les idées noires déferlaient. Son poing droit se ferma avec force et quand il voulu dégager son bras gauche quelque chose le gêna. Il s'arrêta, regarda se qui empêcher le mouvement, son feu se stoppa. Sophia* était là, il la regarda et son feu intérieur disparu peu à peu, il s'attendrissait devant elle, la jeune femme dormait, ses bras étaient sur ses genoux mais il n'avait rien senti, son visage était tourné vers lui, le menton sur ses bras et une veste déchirée lui servait de couverture.


Dernière édition par eragonvincentw le Mer 30 Mar - 22:25, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Petit, mal fait, texte   Petit, mal fait, texte Icon_minitimeDim 6 Déc - 16:21

Elle leva doucement les yeux, son regard se promena. Il faisait frais, la nuit était claire, elle ne vit aucun nuage dans sa position et se douta que la Lune berçait la Terre dans cette clairière. Elle se sentait bien, une couverture aux formes étranges la recouvrait et conservait sa douce chaleur. Ses bras étaient posés sur quelque chose de chaud, ses mains lui disaient que c'était doux. Ses yeux allèrent donc vers cette chose douce et chaude dont la respiration était des plus confortables et des plus apaisantes. Un bras se découvrit à sa vu, puis un torse, ses mains étaient posées dessus, plus haut un cou et un menton. Elle ne pouvait voir plus haut sans bouger ou ouvrir plus grand les yeux, mais les ouvrir se serait se découvrir et elle désirait rester discrète, alors elle tenta d'imiter le sommeil et bougea doucement sa tête. Elle rouvrit ses yeux pour voir le visage de celui qu'elle avait déjà reconnu, sans pour autan avoir un signe distinctif, sans avoir senti une odeur particulière, sans même survoler sa mémoire, simplement parce que c'était lui, son amour véritable, mais son regard croisa le sien et une poussé de chaleur l'envahit. Elle pensait être la seule réveillée ou même rester dans le secret, mais c'était-elle que l'on observait et l'intensité du regard faisait qu'elle rougissait et par confusion elle baissa les yeux. Aussitôt après elle remarqua qu'il souriait tendrement, le regard toujours aussi doux. Alors appréciant le moment elle pensa qu'il serait temps de lui dire trois mots, les trois mots qui menaient au chemin du cœur "Je t'aime" mais elle ne put émettre un son malgré sa bouche ouverte.
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MessageSujet: Re: Petit, mal fait, texte   Petit, mal fait, texte Icon_minitimeVen 9 Juil - 21:07

"Elle est belle n'est-ce pas ? Une bien jolie fille qui est là, rien que pour toi. Je t'ai déjà pris beaucoup, enfin pour toi. Mais que dirais-tu si je te la prenais, elle ?"
L'ombre se tenait à son côté gauche, il murmurait à son oreille. Ses pensées fuyait, rien d'assez important ne restait en place, rien sauf des souvenirs, des images et la vision de celle qui venait de se réveiller.

"Tu ne me la prendras pas.
-Comment peux-tu en être aussi sûr ? Tu pleurais il y a peu. Je ne me trompe pas ?
-Tu ne la prendras pas."

L'autre souriais, puis éclata de rire "C'est dommage, je ne peux pas pleurer. Après ce rire une larme malsaine aurait était plus drôle. Mais j'ai commencer à rassembler des forces depuis quelques temps et je pense qu'elle reviendra... Sinon ce sera un retournement de situation, un échange de destin. Ce qui serais drôle vois-tu, ce n'est pas qu'une simple larme coule, mais toute une mer, tout un océan !"
Il se mit à rire avec plus d'acharnement et plus il riait plus l'amoureux pliait sous la force de l'autre. Il se sentait enchaîné, enfermé dans une camisole d'obscurité et de faiblesse.

Le temps reprit, le vent reparti et avec le hululement d'une chouette la Lune triste se cacha derrière un masque de nuage. Elle se redressait et lui il la regardait faire. Puis elle se blottit, assise à côté de lui, sur son épaule gauche. Elle enlaçait son bras qu'il dégagea aussitôt pour la prendre à la taille. Il finit par se recroqueviller sur elle, pour la couver, la chauffer.
La fille voulu à nouveau prononcer ce qui était pour elle un obstacle insurmontable, mais plus elle essayait plus elle rougissait. Il lui demanda d'arrêter:
"Chuuuut... laisse... Ne dis rien. S'il te plait." et il l'embrassa au cou.


"Arh ! Démon ! Laisse moi reprendre mon corps. Je te vois, c'est insupportable ! Arrête, elle ne t'aime pas.. pas toi..." Dans l'ombre, ses suppliques n'étaient entendues que par une chose qui l'ignorait.

"M'aimes-tu ?" Il continuait de l'embrasser et il remontait vers l'oreille. Elle l'aimait depuis longtemps, lui aussi d'ailleurs. Mais cette question n'était encore jamais arrivé durant leurs discussion, leurs rencontres ou leurs retrouvailles.
Là, il l'embrassait, il lui dévoilait son amour et elle aimait ça. Elle lui tendit le cou, elle commençait à respirer plus bruyamment. Entre deux respirations elle répondit doucement
"Oui.. je t'aimes."

"Non ! Non pas lui ! Il n'est pas moi !
-Alors, comment trouves-tu la vue ?
-Vas au diable, monstre !
-Insolent ! Si tu es vivant c'est parce que je suis là. Sois plus reconnaissant.
-Je reconnais juste la monstruosité dont tu es capable.
-Je prendrais ça pour un compliment dès que tu seras muet.Dans le noir un éclair s'abattit sur l'enchainé, Voilà qui est fait. Merci, mais je ne suis qu'un humble démon, je ne fais que mon métier."

Dans le noir le plus total, enfermé et piégé dans les ténèbres, il baissa la tête. Sa bouche prononçait des mots inaudibles. Il se sentait seul, abandonné, impuissant.


Dernière édition par eragonvincentw le Sam 10 Juil - 2:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Petit, mal fait, texte   Petit, mal fait, texte Icon_minitimeSam 10 Juil - 1:09

" Voilà, je me suis vengé. Cela fait combien de temps que tu es là, à genoux ?
-...
-Cela ne fait que quelques secondes dans la réalité, sauf ici... Comment se sont passées tes années ? Te sens-tu changer au fur et à mesure que le temps passe dans ce lieu abominable ? Dès que j'ai pris ton ancienne place, je me suis senti revivre... Tu ne répond pas ? Tu en as le pouvoir et tu le sais. Relève toi vite, rien ne te retiens et je ne veux plus du masque de tyran diabolique.
-Pourquoi le ferais-je ?
-Pour que toute cette histoire finisse. Te rappel-tu d'il y a treize ans ? L'opération, qui s'est mal déroulé ou nous avons souffert...
-Oui... c'est le seul souvenir de mes trois ans.. Tu étais venu pour me proposer de vivre.. j'aurais dû refuser.
-C'est faux. Nous nous sommes séparés, en croyant que la douleur serait moins forte si nous étions deux à la supporter. Cette hypothèse s'est vite révélée fausse... Et maintenant, là, nous nous détruisons.. Dans quelques jours seulement tu auras la même voix et la même noirceur que moi il y a peu.
-Mensonges ! Je suis et serais le maître de ce corps et toi tu resteras un piètre démon qui c'est fait abattre aujourd'hui. A la fin de cette nuit, je pourrais marquer la nuit du 27 juillet d'une pierre blanche !"

Énervé ? En colère ? Non. Dans une haine puissante il se leva et chargea vers l'autre. Un nuage ténébreux forma une épée entre ses mains et il l'a brandit, prêt à tuer. L'attaque allait être verticale, puissante et l'autre n'avait fait que baisser la tête. Au dernier instant, un flash se fit, le deuxième se retrouvait en position de défense, une nouvelle épée était apparue et il maintenait fermement sa position avec la paume de sa main droite qui s'appuyait sur le dos de la lame.

"Arrête, je suis ton démon car je suis ici depuis treize ans, mais tu es aussi le miens. Nous sommes chacun le démon de l'autre et elle nous aimes tous les deux !"
Il prit une impulsion au sol pour casser l'attaque et faire tomber l'assaillant. Il réussit et l'épée brumeuse rebondit une, deux, trois fois avant de disparaître.

"Ce que je t'ai volé, je l'avais déjà. Ce que tu perdais, ce n'était pas la vue ou des émotions, non. Tu ne pouvais pas les perdre puisque tu ne les avais pas avant ! La chose que tu as perdu c'est mon accord sur cette vie. C'est ma coopération ! Je suis gaucher, tu es droitier, tu ne vois pas de l'œil droit, moi de l'autre. Nous sommes complémentaires !
-Prouve le ! Sinon je me relève et je t'attaquerais encore et encore."

Un bras se tendit, une épée s'abattit encore. L'homme debout venait de se couper la main droite. Il lâche son épée qui disparut aussitôt et retint un hurlement de douleur. Un hurlement qui se fit tout de même entendre, à terre le premier voyait disparaître sa main gauche avec la même douleur que l'autre.


"Vois-tu maintenant ? Je te le redis, nous sommes complémentaires, deux parties d'un tout.
-Comment est-ce possible ?! Où est ma main !
-Veux-tu le savoir et la récupérer ?
-Bien sûr, aboya-t-il.
-Lève-toi et sert moi mon bras gauche."

Lentement les estropiés se mirent face à face et ils mirent leur main restante sur le bras intact de l'autre. Non sans dégoût pour le premier, ils restèrent là à se regarder droit dans les yeux et a répéter des paroles encore et encore jusqu'à être en synchronisation parfaite.
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