Les dernières personnes viennent s'installer. Il n'y a plus aucune place libre et les discussions sont fortes.
Le climat est intense, certains sont exaltés, d'autres ries de plaisanteries avec son voisin. Tout le monde patiente avec beaucoup de mal. Un évènement aussi important ne pouvait être aussi enivrant ! De très nombreuses publications relataient de l'ouverture et du festival qui fera savoir à tous l'inauguration du nouvel Opéra de Sélis.
Bâtiment grandiose construit dans la périphérie de la capital impériale, face à une route pavée menant directement au centre de la ville. La salle principale a une capacité telle que près de trois mille individus peuvent tenir assis, mais le bâtiment possède également une salle de réception, prête à accueillir un petit orchestre et un service boisson pour des soirées dansantes, et de nombreuses autres salles. Le tout se répartie sur trois étages et un sous-sol, reflétant en chacune de ces parties l'avancée et la grandeur de l'empire.
Un coup résonne dans la première salle. L'écho se répète et les discussions cessent. Un troisième coup emporte lentement la lumière.
Il n'y a plus de bruit, ni de lumière, la noble noirceur dirige l'attention des spectateurs sur la scène toujours cachée derrière d'épais rideaux.
De nouveaux coups résonnent dans un rythme plus rapide, le silence retombe et les rideaux font découvrir la scène.