RP Skyrim

Je me nomme Aessa,

J'écris sur des tablettes en corindon raffiné à l'aide de mon thu'um, j'écris par cette magie divine à cause d'une grande inquiétude.
L'époque que je vis serait celle de La Fin des Temps. Le thu'um, le cri, me permet donc de graver dans un nombre de langue incroyable l'histoire que je lui contes, en espérant que ces gravures survivent à Armageddon.

Pour ne pas disparaître, ne pas mourir et rester damnée sur des terres inconnues et vides, je me sens obligée de conter mon histoire.

Chapitre 1 : Nouvelle Vie.

Ma vie n'était pas aisée, comme beaucoup. Un jour, quand j'étais encore toute petite, vivant toujours de petits vols, j'ai pris la fuite sans prêter attention à la foule et je finis par tomber devant les pieds d'une personne particulière. C'était un prêtre de la Phalène en visite dans la ville.
Comprenant que la personne était importante, je me suis très vite agenouillée pour brailler des excuses dans la foule énervée. A la grande surprise de tous, il s'accroupit et sourit.

Sa grosse barbe grise allait très bien à son visage creusé par le temps et surtout à la couleur de ses yeux, ciel nuageux. Oubliant se qu'il s'est passé, je fis le sourire le plus large que je pouvais : « Vos yeux vous vont à la perfection ! ». Le prêtre éclata de rire, le foule se tue : « Je vous en remercie, petite demoiselle. Pourrais-je à mon tour voir les vôtres ? »

Mon sourire s'effaça en un rien de temps, remplacé par un feu qui, lui, grimpait aux joues. Un homme, très riche, très puissant, un magicien, un politicien et je ne sais quoi encore, qui n'appartient qu'aux plus hautes sphères du monde sans attache possible à ce que j'étais : un véritable parasite.
Après un silence d'une éternité pour moi, je relevais les yeux pour y trouver une figure blanche :
« Quelque chose ne va pas ?
-C'est que... Je ne m'attendais vraiment pas à ça. »
La discussion s'installa doucement entre lui et moi au beau milieu d'une foule éloignée par la garde du prêtre.

Je ne comprenais toujours pas pourquoi une personne de sa stature s'était mis à s'intéresser à moi alors que personne ne me prêtait attention, sauf pour me chasser.
Son deuxième geste envers moi a été de me tendre la main, j'ai accepté avec joie, sans aucune crainte. Il m'emmena avec lui ainsi.

Rien n'était officiel, mais je l'ai ressenti comme tel : j'étais adoptée. Pendant de belles années, je n'ai plus volé, tous mes besoins étaient comblés et le prêtre, Servius Caelius Victor tel est son nom, m'offrait également des études.
A la fin de la 4e année, mon « Grand-Père » a voulu m'inscrire dans une école de magie.


Je n'arrive pas à apprendre rapidement magies, sortilèges et enchantements, mais dès que l'apprentissage est acquis c'est comme si je m’approprie le sort et les résultats en sont surprenants. Grand-Père disait que c'était un don inné qu'il fallait absolument améliorer pour construire un monde meilleur.


Le problème est survenu quand je suis allée en sa compagnie m'inscrire dans cette école. Une des conditions pour être acceptée était d'être scrutée par un artefact particulier utilisé par un des professeurs de l'école. Mon grand-Père étant présent, les grands pontes l'étaient aussi.
Au bout de plusieurs minutes, le premier professeur s'exclama « Je ne vois rien ! », l'artefact passa alors de mains en mains « Êtes-vous sûr que cela fonctionne ? -C'est incompréhensible ! -... ». Une file se dessinait pour essayer l'artefact sur moi et derrière un groupe s'interrogeait sur les problèmes possibles.
Grand-Père fut le dernier à tenter la technique. Il s'appliqua autan qu'il le pu et força toujours plus. Il finit par devenir blanc, lâchât l'artefact et une voix inconnue s'éleva dans la salle :

« Moine du dieu Julianos, de l'ordre de la Phalène ancestrale, se que tu tentes avec dévouement de connaître est dissimulé par les divins. Les tentatives de tes prédécesseurs auraient dû te rendre à cette évidence. Ton jugement est rendu : tu as menti à son sujet, forçant inconsciemment les autres à chercher cette vérité, ainsi tu t'es éloigné de ton propre ordre. Avec l'accord du divin Julianos, le reste de ta vue t'est retirée, empêchant ainsi la lecture de nouveaux parchemins.
Néanmoins ! Pour récompenser tous tes efforts à travers ton travail et tes soins envers cet enfant : les portes du temple de la Phalène ancestrale te restent ouvertes et une unique information te sera dévoilée sur elle : l'un de ses parents est la cible de cultes célébrés en tout Tamriel. »
La situation alla de pire en pire, tous lançaient des questions plus fortement que son voisin. Grand-Père cherchait à s'asseoir sous le choque. Peu après c'était à mon tour d'être la proie de tous.

Je ne pu rejoindre l'école de magie. Quand à grand-Père, il restait loin de la maison où j'étais cloîtrée. Je recevais de temps à autres de ces nouvelles, parfois des parchemins à apprendre mais je restais seule, un garde devant la porte de la maison.
L'influence de grand-Père finit par disparaître deux années plus tard, signalant sa mort. Ce qui m'indiqua son décès, c'est la disparition du garde, car il l'avait promis « de mon vivant, jamais ils ne te toucheront ! ».

Je pris peur, vraiment peur, alors je ramassais le plus important plaçant tout dans un sac de voyage et partie avec une carte du monde.
Des mois plus tard, je suis revenue par curiosité voir ce qu'il restait de mon ancien paradis, de ma prison de verre. La colline devenue sauvage ne conservait plus que des ruines d'une ancienne battisse. On l'avait brûlé. De plus près, j'ai remarqué que des livres, des meubles avaient été projetés hors de la maison : on l'avait saccagé...
Je suis partie de nouveau en cavale, je suppose que ce n'est pas normal pour une adolescente de 14 ans à peine.

La chance, ou le destin, voir peut-être même une divinité me guida durant 6 ans où je n’eus pas autant de problème que je l'aurais imaginé. Je vivais de chasse, de quelques larcins, de la bonté de certains fermiers, parfois j'accomplissais des petites missions en échange d'argent pour des repas bien chauds à la taverne, des soins, un brin de toilette, ou une nuit au chaud.
Mes déplacements se faisaient selon un schéma vague, avec pour centre le temple de Grand-Père. De cette manière, je restais discrète, je voyageais et découvrais Cyrodiil en son ensemble.
Je ne veux pas me vanter, mais je crois avoir eu une petite renommée dans ce beau pays parce que j'ai réalisé que des affiches de recherches se placardaient lentement dans les régions où j'arrivais.

« Les choses sont toujours plus simples ailleurs », c'est avec cette idée en tête que je suis partie, sans schéma en tête. Les jours de voyages se ressemblaient jusqu'à l'arrivée aux montagnes de Jerall.
Je me suis dis :
« Ainsi, c'est ici que j'ai été attirée...Soit ! Partons pour Bordeciel. »

Le froid commençait tout juste à me mordre les doigts qu'un groupe de soldat impérial me jetait le grappin dessus. Ils m'ont interrogé un court instant, puis m'ont privé de tous mes biens et dans une simple tenue en jute ils m'ont jeté dans une charrette, les poings liés avec d'autres prisonniers.

Quelle situation pathétique... Durant le trajet, les prisonniers autour ont délié d'eux-même leurs langues. J'appris que Bordeciel était en proie à une insurrection. Une sorte de famille, ou de clan appelé Sombrage commandé par un certain Ulfric du même nom, se révoltait contre la légion impériale.
Un garde à cheval juste derrière la charrette se mit alors à participer à la discussion : il disait sur un ton arrogant que cet Ulfric venait tout juste d'être capturé, au même endroit que nous et que nous allions justement le voir à Helgen, la tête tranché, pour nous accueillir plus chaleureusement sur le billot.

Hélas pour ce soldat, le destin en décida autrement. Venu du ciel une créature noir comme les ténèbres fondit sur le convoie, écrasant le premier cavalier. Le choc de son atterrissage me bascula sur le planché de la carriole. Les hommes et les femmes criaient, d'un côté des ordres, de l'autre côté la douleur et la peur. La bête hurla des mots et des flammes apparurent. Tétanisée par l’événement je ne bougeais pas sur mon planché et cela m'a protégé.
Le gigantesque oiseau noir reprit son chemin comme si rien n'avait eu lieu et je me relevais enfin. Du convoie, le premier chariot était écrasé, le second complètement carbonisé et le troisième, le mien a également été noirci. A mon grand malheur, j'ai voulu voir l'état de mes camarades prisonniers, mais la vue de leur cadavre très gravement brûlé et figé dans leur position assise m'a fait vomir deux jours de nourriture sur la route.

Je me suis ressaisie assez lentement, mais très vite je me libérais de mes entraves avec une épée perdue dans le carnage. Les biens confisqués étaient conservés dans les coffres de la deuxième charrette, mais je ne pu y récupérer aucune de mes propres possessions.
L'instant propice à la réflexion au sujet de mes perspectives d'avenir en Bordeciel me vint peu à peu : ici je pourrais changer de nom, renaître et oublier le passé, mais je ne voulais absolument pas revenir à mon état premier de parasite ! Je laissais les habits aux morts, mais je pris tout de même un sac, un arc, deux carquois remplies de flèche en acier, une épée et une dague.
Avec l'armement la situation n'était plus désespérée, mais il manquait certaines choses vitales : de la nourriture, des vêtements appropriés au froid, un peu d'argent, une carte de la région et des informations sur l'animal qui vient d'attaquer.

Les jours suivants, ma situation s'était stabilisée : un petit village, Rivebois, m'avait accueillit en échange de mes dons de chasseur. J’obtins un ensemble d'armure légère en cuir contre la peau et la tête de deux ours ; une carte contre l'élimination d'un couple de bandit ; enfin le lit à la taverne me fut offert.

J'entendis plusieurs discussions au sujet de l’insurrection, devenue guerre civile. Le chef des sombrages, Ulfric se serait échappé des mains impériales pour revenir dans sa cité : Vendeaume, augmentant la hargne de leurs soldats au combat.
Le soldat impérial affirmait qu'il était à Helgen, se qui voulait dire que la créature lui aurait permis de s'échapper. Une créature seule a détruit complètement un fort et un unique groupe semblait s'en réjouir : les sombrages.

Dans mes études, j'ai appris que l'empire de Cyrodiil permettait une flexibilité dans les régions conquises à la condition du certaine soumission, c'est la loi du conquérant, mais le soulèvement d'une des régions pour une indépendance complète signifie que l'empire s'affaiblissait de diverses manières et que la nouvelle région indépendante était bien plus faible encore.
Par ailleurs, Grand-Père estimait qu'une ancienne guerre, la « grande guerre » opposant l'empire de Cyrodiil au Domaine Aldmeri, était bien loin d'être terminée. Le traité de paix fait à l'époque a tout d'une tactique de conquête rapide au profit d'Aldmeri.
A partir de ce moment, je me suis mise en tête de soutenir l'empire : « pour construire un monde meilleur » et pour préparé le futur.


Chapitre 2 : Dragons


Un soir, j'ai commandé mon premier verre d'alcool à la taverne de Rivebois. Je me suis mise à raconter l'histoire de ma vie et mon envie d'aider l'empire à la patronne, Delphine. Elle ricana devant ma bien faible résistance à l'alcool et me servie une résine ignoble pour me remettre la tête sur les épaules. Elle se mit à son tour à raconter une histoire: celle d'un groupe d'individu appelé « Lame » qui œuvraient dans la plus grande discrétion pour l'empereur en personne.
J'ai montré beaucoup d'admiration pour ces personnes, qui à jamais devaient agir dans l'ombre, pourchassés jusqu'à la mort par le Thalmor et condamnés à l'oublie malgré des prouesses, des exploits. Delphine écoutait mes remarques avec attention. Quand j’eus fini, elle me proposa un travail simple et bien payé : vérifier qu'un « tertre de dragon » est en bon état. J'ai accepté le travail avec joie.

Le lendemain, ce ne fut qu'en fin d'après-midi que j'arrivais au tertre. D'après la description faite par Delphine, un petit dessin griffonné sur du papier, un tertre est facile a reconnaître par sa forme circulaire au sol, des inscriptions presque totalement effacé sur le disque extérieur et le reste forme une dôme lisse. Le tertre que j'ai découvert était détruit, comme s'il avait subit une explosion, mais les morceaux du dôme n'étaient pas défoncés à l'intérieur plutôt expulsés dehors.
Quelque chose en serait sorti ? Impossible, d'après Delphine ces tertres ont un âge très avancés et le mot même de « tertre » sous-entend : sépulture et donc mort.
Je me suis installée pour dessiner l'état du tertre afin de ne pas omettre un seul détail dans mon rapport. Peu à peu j'ai quitté ce travail pour observer les alentours : la clairière était superbe, les montagnes coupaient les rayons du soleil couchant. A l'instant de partir, c'est une ombre dans le ciel qui m'intrigua. Celle-ci sembla plonger vers moi, comme un oiseau de proie.
Non … ! Un dragon ?!
«  YOL !, du feu sorti de sa gueule, dévastant la foret.
-Instinctivement j'ai répondu à son cri, DREM ! »
Il cessa de hurler et se posa, déracinant deux arbres au passage.

« Un Homme qui parle ma langue ! Qui utilise le thu'um, le cri ?
-Comment est-ce possible ? Je vous comprends !
-Cela ne fait deux jours que je suis éveillé, les temps ont beaucoup changé, mais c'est impossible sans l'étude du thu'um, la langue des miens. Montres moi ton sang, him sos.
-Je ne vais pas être tué ?
-Drem kos frul, la paix est temporaire. »
Je me suis exécutée, sorti un couteau et me piqua la doigt.
Je me suis largement entaillé l'avant-bras. Puis le dragon a reniflé et a regardé avec attention.
« Geh, oui. Je vois clair maintenant. Tu n'es pas Dovahkiin, enfant dragon, c'est ce qui m'importe. Je vais garder ton secret, Rahkiin, en échange cours, va, ru ! Préviens les hommes du retour de la guerre draconique. Alduin meyz hin Jun. Alduin deviendra votre roi.
-Zu'u meyz aak jul wah vahzah, je vais guider les miens vers la vérité.
-Ru us fin oblan se un drem, cours avant la fin de la trêve. »

Je me suis mise à courir aussi vite que je le pouvais et de son côté le dragon est reparti en quelques battement d'ailes.

Pendant ma course, j'ai ressassé notre discussion. Le dragon a mon ouï ne faisait que parler dans une langue gutturale incompréhensible, pourtant à mon esprit chaque phrase, chaque mot avaient un sens. Par exemple, son premier cri : « yol » n'est qu'un mot dans une phrase, une brique dans un mur, alors que seul il était symbole d'un tout. Ici « yol » représente, et est l'essence de tout ce qui brûle, de l'énergie, de l’éphémère et de l'éternel.
La deuxième chose qui me troublait le plus était ma capacité de répondre dans la langue des dragons sans pourtant l'avoir apprise un jour et de comprendre ce que je disais.
Enfin, la créature ma nommée par un mot étrange, que je n'arrivais pas à comprendre, « rahkiin ». Il disait que « dovahkiin » signifie « l'enfant de dragon », « dovah » est le mot du dragon. Aurait-il réussi là où plusieurs et mon grand-Père ont échoué ? Par une... lecture du sang.
Ce n'est qu'après tout ce temps que le plus important se révélait à moi : j'ai discuté, certes, mais avec un dragon ! Ils étaient censés être tous morts, disparus dans une guerre effroyable il y a des millénaires.

Dans mon esprit, il ne s'était passé que quelques minutes quand j'ouvris la porte de l'auberge du Géant Endormie, agrippais Delphine par les épaules avec un visage complètement affolé, hystérique même.
Une heure passée à me prodiguer des soins, à me calmer, me réconforter et je pu enfin parler correctement. J'ai raconté l'histoire à Delphine, puis je lui ai donné le dessin que j'avais fait avant mon extraordinaire rencontre.
Sa mine était de nouveau grave, elle savait quelque chose, une ou plusieurs choses mais de très important. Elle s'assura que personne n'était proche de la chambre et demanda à son époux de veiller à se que l'on ne la dérange pas. Une fois la porte fermée à clef, elle s'assit de nouveau en face de moi et m'annonça tout en murmures qu'elle faisait partie des Lames. Bien qu'elle était traquée par le Thalmor dans tout l'Empire de Cyrodiil et au-delà, elle ne pouvait s'empêcher de penser au bien de l'Empire. Elle m'apprit son opinion dans laquelle elle pensait que l'éveil des dragons, voir même leur résurrection d'après ma propre aventure, se produisait à cause d'une puissance secrète qu'elle donnait au Thalmor à cause des bénéfices que leur produirait le soulèvement de Bordeciel. Elle rit un peu et me gratifia de quelques adjectifs quand je lui dis que j'étais arrivée à la même conclusion au sujet des Hauts-Elfes, mais je gardais quelques réticences pour son hypothèse d'un domaine Aldmeri ressuscitant des dragons impitoyables.

Elle m'a ordonné de me reposer pour la fin de la nuit et de toute la matinée. Les repas et séjours devenant gratuits. Je ne sais pas si cette chaleur amicale venait du fait que j'avais appris son secret ou si c'est parce qu'elle m'avait accepté. Je pense qu'il s'agit d'un peu des deux, quoiqu'il en soit cela m'a toujours gêné quelque peu. Comment doit-on se comporter avec une personne que l'on croit pouvoir comparer avec un membre de la famille, alors que justement on n'a jamais eu de famille ? Ce fut l'énigme de trop qui me fit tomber comme une pierre dans mon lit pour un repos que trop bien mérité.

Chapitre 3 : Compagnons & Barbes grises


Je me suis réveillée d'un bond lorsque le sol se mit à trembler avec un hurlement inconnu « Dooovaaahkiiiinnn ! ». Peu de temps après Delphine pénétra dans la chambre brusquement : « il faut que je vous parles. Ce qu'il vient de se produire est l'appel des Grises-Barbes. Ils demandent à voir l'enfant de dragon.
-Mais je ne suis pas cet enfant. Le dragon a dit « rahkin » pas « dovahkin ».
-Les dragons veulent asservir le monde, il aurait très bien pu mentir.
-Je n'y crois pas, c'était drem, la paix.
-Écoutez, je m'en moque complètement si vos aviez fait une trêve ou je ne sais quoi d'autre. Les Grises-Barbes appellent quelqu'un et vous êtes sans doute capable de grandes choses. Il faut mettre toutes les chances de notre côté, si vous n'êtes pas l'enfant de dragon vous pourrez tout de même en savoir plus sur les dragons et obtenir des connaissances pour lutter contre eux.
-Je reste convaincue que nous pouvons négocier avec les dragons, au moins certains d'entre eux, mais pour cela il faudra avant tout réduire le dragon-roi, Alduin, à néant.
-Pour savoir comment procéder il faudra voir les Grises-Barbes. Ils se trouvent au Haut-Hrothgar, un temple au sommet de la montagne voisine. Pour vous-y rendre il suffira de contourner la montagne par le Nord, suivre les routes pour joindre Fort-Ivar. Vous trouverez votre voie là-bas sans problème.
-Entendu, mais je pourrais en savoir plus sur les Grises-Barbes ?
-Il s'agit de moines reclus maîtrisant se qu'ils nomment « l'art de la voix ». Certains pensent que paradoxalement ils sont muets, mais comme ils viennent d'appeler c'est une pensée faussée. Si le sol a aussi tremblé avec un simple appel, cela signifie plutôt qu'ils cessent de parler pour le bien de tous. »

Une nouvelle quête venait à moi, tout aussi inoffensive que paraissait être celle du tertre du dragon.