Petit texte2: Le pianiste

Une jeune fille, épuisée par sa longue journée au lycée, s’effondra sur son lit. L’horloge de sa chambre indiquait six heure et quart, et la lycéenne venait, tout juste, de rentrer chez elle. Le trajet avait été tout aussi fatiguant que la course d’orientation qu’elle avait eu en dernière heure.
D’un pas trainant, la jeune fille se dirigeait vers la salle de bain. Allumant la radio, pour ne pas s’endormir sous la douche, l’une des musiques de la nouvelle comédie musicale se fit entendre. Elle monte un peu le son.
Après avoir pris sa douche, elle se mit dans ses draps et s’endormit presque aussitôt.
Sa musique préférée était interprétée au piano, sans doute le sien… l’adolescente se redressa et vit un garçon de son âge assit devant le piano. La jeune fille commença à chanter lorsque le couplet suivant vînt. Le garçon se retourne et lui sourit avant de se remettre correctement. Elle se leva et s’accouda sur le piano à queue, face au pianiste, pour mieux le regarder. Il avait les cheveux blancs aux pointes noires aux yeux bleu et vert avec un petit air mystérieux, ce qui le rendait encore plus beau.
Quand la musique prit fin, il tourna la page du cahier de partition et invita l’adolescente à s’asseoir à côté de lui, sur le petit banc. Il se mit à jouer et elle le suivit, lui dans les graves elle dans les aigus. Puis il se mit à chanter d’une voix velouté et agréable à entendre. La chanson était dédiée à la jeune fille qui ne put s’empêcher de rougir. A la fin de celle-ci, il s’arrêta de jouer attendit que sa partenaire finisse sa mesure pour poser délicatement ses mains sur ses joues et ses lèvres sur les siennes.
L’adolescente se réveille, dans son lit, elle vérifie sur le piano à quelle page était le cahier de partition. Celui-ci était ouvert sur la chanson que le pianiste lui avait chantée, sa chanson. Les paroles étaient fraichement écrites au stylo plume, qui était posé près du cahier, et la place qu’il avait prise sur le banc était encore chaude pourtant aucun autre signe de présence n’était décelable, tel un fantôme. Comme un rêve.

Fin